Quelle est la différence entre une comète, un astéroïde, un météoroïde, un météore, une météorite et une étoile filante ? Quelques définitions permettront d’y voir plus clair :
- Une comète est un astre constitué principalement de roche, de poussière et de glace qui tourne autour du Soleil en suivant une orbite elliptique le plus souvent excentrée. Lorsque la comète s’approche du Soleil, la glace se vaporise et forme ainsi une chevelure gazeuse s’étirant dans la direction opposée au Soleil (car repoussée par les vents solaires) en une queue lumineuse pouvant atteindre plusieurs millions de kilomètres. Cependant, la taille de la comète nue – sans sa chevelure ni sa queue – est comprise entre quelques centaines de mètres et quelques dizaines de kilomètres.
- Un astéroïde (masculin) est, selon l’Union astronomique internationale, un « petit corps du système solaire » d’au moins quelques dizaines de mètres et n’excédant pas 1 000 kilomètres, bien qu’il existe de rares exceptions dépassant cette taille maximale. Ils sont composés principalement de corps rocheux et métalliques et se situent pour la plupart entre les orbites de Mars et Jupiter dans ce que l’on appelle la ceinture d’astéroïdes. La ceinture de Kuiper, bien plus éloignée, est elle aussi très dense en astéroïdes.
- Un météoroïde est également un « petit corps du système solaire », mais nettement plus petit qu’un astéroïde, car il n’en est qu’un fragment. Il mesure quelques mètres tout au plus mais dépasse rarement le centimètre.
- Lorsqu’un météoroïde entre dans l’atmosphère et laisse une traînée lumineuse – résultant du frottement de l’air et de la matière –, on parle d’étoile filante si sa masse est très faible (de l’ordre du gramme) ; si la masse de ce météoroïde est plus élevée (de l’ordre du kilo), on parle de météore ; si elle dépasse les 500 kilos, on parle de bolide. Plus la masse est grande, plus la lumière émise lors du passage dans l’atmosphère est intense et persistante.
- Une météorite (féminin) est simplement un météoroïde ayant touché le sol.
Un schéma de l’Agence spatiale canadienne résumant très bien ces différences :