Le mot ciel a deux pluriels qui s’emploient dans des contextes différents : ciels et cieux.
On parle de cieux dans la langue religieuse, lorsqu’il est question du paradis :
Notre Père qui êtes aux cieux.
Le même pluriel est employé dans les locutions toutes faites ou lorsque ciel a le sens de « pays », « contrée ».
Lever son regard vers les cieux.
S’en aller vers d’autres cieux.
Sous des cieux plus cléments.
La voûte des cieux.
L’immensité des cieux.
Notons que ciel (au singulier et avec une minuscule) désigne également le paradis, tandis que Ciel (au singulier et avec une majuscule) désigne Dieu.
Sa dévotion lui fera gagner le ciel.
Puisse le Ciel nous entendre !
Que le Ciel vous protège !
On parle de ciels en art (dessin, peinture…) et lorsqu’il est question des aspects du ciel (le temps qu’il fait).
Les ciels qu’il a peints sont remarquables.
Les ciels tourmentés sont parmi les plus beaux.
Les ciels changeants des pays tropicaux.
D’autre part, on emploie la formulation dans le ciel lorsque ciel désigne l’espace immense qui nous surplombe, et au ciel dans le sens religieux.
Les oiseaux filent dans le ciel.
Apercevoir un avion dans le ciel.
Aller au ciel, monter au ciel.
Il sera récompensé au ciel.
On peut dire aussi: Les ciels des pays tropicaux comme La Dominique et Haiti sont beaux.